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Page:Moreau, Daverne - Manuel pratique de la culture maraichère de Paris.djvu/49

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languit, parce que cette sorte de terre s’échauffe et se dessèche trop ; ses produits deviennent coriaces et montent avant le temps. Une telle terre, quoiqu’elle soit des plus faciles à labourer et à dresser, est pourtant des plus coûteuses, étant cultivée en culture maraîchère, parce qu’après le printemps il faut la couvrir d’un paillis plus épais et lui donner des arrosements beaucoup plus nombreux, et que, quoi que l’on fasse, les légumes n’y viennent jamais aussi forts ni aussi beaux que dans une terre plus consistante. L’engrais qui lui convient le mieux est le fumier de vache. C’est dans les années trop humides pour les autres terres que celle-ci donne le maximum de son produit.

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CHAPITRE IV.

Des expositions et des situations locales.

Quoique le maraîcher qui s’établit puisse très-rarement choisir le terrain le mieux placé et le mieux exposé, nous devons cependant donner ici une idée des avantages et des inconvénients des diverses expositions et situations locales.

Par situations locales nous entendons

1o Un marais dont les abords sont faciles ou difficiles, plus ou moins loin de la halle ;