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Page:Moreau, Daverne - Manuel pratique de la culture maraichère de Paris.djvu/70

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met par une traverse de même équarrissage ; ensuite on place une seconde traverse de même diamètre à environ 90 centimètres au-dessous de la première, et il en résulte un cadre ou châssis que l’on divise en trois parties égales par deux forts morceaux de bois équarris, ajustés à mortaise dans les deux traverses : ces deux morceaux de bois sont percés et évides au milieu, pour recevoir chacun une poulie. Juste en face et à 5 ou 6 mètres du puits, on plante un autre morceau de bois de mêmes hauteur et diamètre, et on le joint au premier bâti par une traverse qui donne de la solidité au tout. Au centre, ou à 3 mètres du puits, on place un arbre tournant verticalement sur deux pivots en fer, l’un en bas sur un dé en pierre, et l’autre dans la traverse supérieure ; cet arbre tournant a dans sa partie haute un gros tambour, et une queue ou levier fixé à l’arbre, long de 2 ou 5 mètres, qui descend obliquement jusqu’à 84 centimètres de terre, et au bout duquel on attelle un cheval pour tourner l’arbre et le tambour.

On se pourvoit, ensuite, de deux fortes cordes, assez longues pour que, après avoir été attachées au tambour par un bout, l’une dans le bas, l’autre dans le haut, et avoir passé sur les poulies, elles puissent descendre jusque dans l’eau du puits, et qu’elles aient encore 6 à 7 mètres de longueur, pour rester enroulées, l’une à droite, l’autre à gauche, sur le tambour. Ensuite on attache à chaque bout un grand seau de la contenance