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Page:Moreau, Daverne - Manuel pratique de la culture maraichère de Paris.djvu/87

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droites et dans celle d’augmenter le nombre de leurs racines pour leur donner plus de vigueur. On butte les pommes de terre dans la vue d’augmenter le nombre de leurs tubercules, ce à quoi on ne parvient pas toujours ; on butte le céleri, les cardes, pour les faire blanchir et les rendre plus tendres, etc.

Charger une couche. — C’est placer dessus la terre ou le terreau nécessaire pour la croissance des plantes qu’on veut y cultiver.

Clocher. — C’est mettre une cloche sur un semis pour favoriser la germination ; sur un pied de laitue, de romaine, de melon nouvellement planté, pour en favoriser la reprise en le mettant à l’abri du vent, du froid. Une clochée est ce qui tient sous une cloche.

Coiffer. — Quand la romaine a acquis presque toute sa grosseur, le sommet de ses feuilles se rabat en dedans en forme de capuchon, et tous ces sommets, se recouvrant les uns les autres, cachent le cœur de la plante ; on dit alors la romaine se coiffe ou la romaine est coiffée, la romaine se coiffe bien ou se coiffe mal. Dire la romaine pomme ou se pomme n’est pas aussi exact que de dire la romaine se coiffe.

Contre-planter. — Dans les marais, on n’attend pas toujours qu’une planche soit vide pour la replanter. Quand une planche de romaine, par exemple, est aux trois quarts venue, on contre-plante entre ses rangs d’autres rangs de scarole ou