Aller au contenu

Page:Moselli - La Fin d'Illa, 1925.djvu/183

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Ils furent entourés, poussés, renversés, anéantis.

Un rire nerveux, que je ne pus maîtriser, me secoua ; j’eus un élan de sympathie pour les hommes-singes qui, sans le savoir, venaient d’accomplir une œuvre de justice en exécutant les assassins devant leurs victimes.

Qu’ajouter encore ? Nous sortîmes du sinistre dortoir, antichambre de la mort. Nous parcourûmes des couloirs... Tous les Illiens que nous rencontrâmes périrent.

Et nous réussîmes à atteindre les réserves de munitions.

Telle avait été la rapidité de nos mouvements que les Illiens lancés à notre recherche ne devaient nous rejoindre que dans les caveaux des explosifs.

Je choisis des bombes fracassantes et les distribuai à mes auxiliaires — c’étaient les seules armes dont ils fussent capables de se servir avec efficacité. Je réussis assez facilement à leur en expliquer l’effet et à leur en enseigner le maniement.

Hors des cryptes, des miliciens, des guerriers nous attendaient au passage. Nous fûmes criblés de bombes magnétiques, de projectiles de toutes sortes, de grenades asphyxiantes.

Les hommes-singes, affolés, épouvantés, jetè-