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Page:Moselli - La Fin d'Illa, 1925.djvu/89

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— Ce n’est rien ! expliqua Houl en se tournant vers nous. Les vibrations sont à zéro. Nul ne peut nous entendre.

— J’ai dû abandonner l’obus volant ! répondit Fangar. Mais nul ne se doute de notre présence à Illa. Les hommes-singes envoyés à notre poursuite sont passés au-dessus de nous sans nous voir. Tout est bien...

— La guerre est déclarée ? demandai-je à l’ingénieur.

— Oui. Demain, sept cents obus volants vont aller déverser chacun leurs bombes asphyxiantes sur Nour. Et, en même temps, d’autres machines, montées par des aéristes, détruiront une partie de Nour en y laissant tomber une parcelle de pierre-zéro... C’est Gadul qui conduira l’expédition, à la place de Fangar qui a été mis hors la loi.

— Et l’armée, qui la commande ? demandai-je.

— Vous, seigneur Xié. Du moins, Rair n’a pas encore fait connaître, ni que vous étiez destitué, ni le nom de votre successeur.

— Et Toupahou ? Et ma fille Silmée, avez-vous quelques nouvelles ?

— Aucune. Mais, ce que je sais, c’est que Rair est plus méfiant que jamais. Il ne communique plus avec le Conseil suprême que par téléphone