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Page:Moselli - Le Messager de la planète, 1924.djvu/32

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Qui le saura jamais ?

Il arrêta soudain sa fantastique expérimentation et, comme pris d’une idée nouvelle, se baissa. Par la trappe ouverte dans le plancher, il montra à ses hôtes les rouages désaxés, les bielles faussées du mécanisme mystérieux qu’ils avaient déjà vu :

— Le moteur qui a permis à cette machine d’arriver jusqu’ici est hors d’usage, murmura Wallens, en hochant la tête, et le pauvre Mercurien — si c’est un Mercurien ! — nous prend pour de misérables sauvages desquels il ne peut rien tirer !

» Notre science n’est rien en comparaison de la sienne !

» Il faudrait le ramener au Sirius et venir ensuite chercher l’appareil… ou, du moins, le démonter !

» Dans cette coquille sont renfermées les solutions des principaux problèmes scientifiques que l’on étudie depuis que le monde est monde !… Si l’on parvient à comprendre ce Mercurien et à s’en faire comprendre, la science humaine aura gagné dix siècles, peut-être ! Pensez que cet être connaît la vision à distance à travers l’éther, qu’il peut communiquer avec les planètes, qu’il…

Oui, mais s’il meurt, ou que nous mou-