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Page:Moselli - Le Messager de la planète, 1924.djvu/37

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uns dans les autres, qu’ils avaient emportée, et l’assujettirent au moyen de ses haubans.

Il faisait nuit, une nuit blafarde et brumeuse, lorsqu’ils eurent enfin terminé.

Ils firent rapidement chauffer un peu de thé et de pemmican dans la hutte où ils avaient passé la nuit précédente, avalèrent le tout et se remirent à l’ouvrage, à la clarté de leurs petites torches électriques.

Tous les efforts qu’ils venaient d’accomplir étaient vains !

Olaf Densmold reconnut que l’appareil ne fonctionnait plus. Les accumulateurs étaient déchargés. Des accumulateurs garantis, longuement expérimentés avant le départ !

Impossible de lancer le moindre message.

— Rien à faire ! murmura l’astronome, après avoir examiné et réexaminé les accumulateurs. La chose a dû provoquer la décharge de nos accumulateurs… Il ne nous reste qu’à regagner le Sirius !

Ottar Wallens ne répondit pas. Il regarda son collègue, et tous deux se comprirent. Ils pensaient aux boussoles affolées. Il faudrait se guider sur les étoiles. S’il n’y avait pas de brume, c’était possible, mais difficile. Car, faute de précision dans leurs calculs, les deux hommes risquaient fort d’errer longtemps à travers