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Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Œuvres posthumes.djvu/224

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Valbrun.

Oui, c’est, embarrassant. Les uns me conseillent l’exercice, les autres le repos absolu. Il est bien vrai qu’à la campagne on peut trouver l’un ou l’autre à son choix.

La comtesse.

Sans doute. À propos de campagne, je voulais vous dire…

À part.

Quelle fatigue !

Haut.

La vôtre n’est pas loin de Paris ?

Valbrun.

Oh ! mon Dieu ! non, madame, c’est à deux pas derrière Choisy ; c’est un parc anglais ; et, si j’osais jamais espérer que votre présence vînt l’embellir…

La comtesse.

Mais cela pourrait se faire… je ne dis pas non… je me souviens même…

Valbrun, se levant et saluant.

Je serais heureux de vous recevoir.

La comtesse.

Où allez-vous donc ?

Valbrun.

Je ne voulais que vous voir un instant. Je… je reviendrai… si vous le permettez.

Il salue de nouveau et veut s’en aller. Prévannes fait signe à la comtesse de le retenir.