Aller au contenu

Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Œuvres posthumes.djvu/235

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Prévannes.

Eh bien ! comme on dit, nous ferons d’une pierre deux coups.

La comtesse.

Mais vous savez que Marguerite vous aime.

Prévannes.

Valbrun ne vous aime-t-il pas ? Qu’en savez-vous d’ailleurs ?

La comtesse.

Elle me l’a dit.

Prévannes.

Non pas à moi.

La comtesse.

Et vous voulez qu’elle vous le dise ? En vérité, vous êtes bien fat.

Prévannes.

Peut-être.

La comtesse.

Mais c’est une enfant.

Prévannes.

Peut-être aussi.

La comtesse.

Vous êtes bien cruel.

Prévannes.

Peut-être encore, mais je voudrais en finir. Cette maison est celle de l’indécision ; voilà trois mois que cela dure. Vous aimez Valbrun, il vous adore ; Margue-