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Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Œuvres posthumes.djvu/243

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Valbrun, s’asseyant d’un air triste.

Ah ! si j’ai hésité, tu sais bien pourquoi.

Prévannes.

Comment !

Valbrun.

Eh ! sans doute, tu connais ma vie, tu sais parfaitement la raison…

Prévannes.

Moi ? pas du tout !

Valbrun.

Ce fatal souvenir…

Prévannes.

Quel souvenir ?

Valbrun.

Tu le demandes ?

Prévannes.

Bon ! voilà madame Darcy. Vas-tu, pour la centième fois, m’en raconter la lamentable histoire ?

Valbrun.

Je ne vais pas te la raconter. Tu te moques de tout.

Prévannes.

Non, mais je me moque, si tu le permets, de madame Darcy.

Valbrun.

C’est bientôt dit… Si tu la connaissais !

Prévannes.

Oui, je ferais là une jolie emplette !