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Page:Musset - Œuvres complètes d’Alfred de Musset. Comédies I.djvu/115

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l’image de la vie. Ah ! tout cela m’appartenait ; c’était ainsi que je voulais mourir. Viens, partons, Lionel.

Il frappe à la porte.

Holà ! Paolo ! Paolo !

Lionel.

Que faites-vous, malheureux ?

André.

Je n’entrerai pas.

Paolo paraît.

Pose ta lumière sur ce banc ;] il faut que j’écrive à Lucrèce.

Lionel.

Et que voulez-vous lui dire ?12

André.

Tiens, tu lui remettras ce billet ; [tu lui diras que j’attends sa réponse chez moi ; oui, chez moi : je ne saurais rester ici. Viens, Lionel. Chez-moi, entends-tu ?

Ils sortent.]



Scène II


La maison d’André. — Il est jour.


[JEAN, MONTJOIE.
Jean.

Je crois qu’on frappe à la grille.

Il ouvre.

Que demandez-vous, Excellence ?

Entrent Montjoie et sa suite.