pour le plaisir de les enlever à des collègues.
Un vase de Saxe avec une guirlande de roses est adjugé à 105 francs ; un surtout de table, représentant un Bacchus assis sur son tonneau entouré d’amours nus, atteint, bien que très endommagé, la somme de 50 francs ; un buste de Mirabeau en biscuit trouve preneur à 62 francs ; une garniture Empire, la pendule à colonnes d’albâtre et les flambeaux en bronze doré, monte à 500 francs ; un fer à cheval, sur lequel une Bacchante est à demi couchée, se vend 150 francs.
Tout s’enlève : une pauvre statue de pierre ébréchée, que le crieur met en vente à vingt sous, atteint 41 francs. Un sucrier Louis-Philippe en cristal bleu monté sur argent est acheté 100 francs par un amateur ; l’éventail de Mme Michelet, en dentelle noire sur monture de nacre, est en revanche assez dédaigné, et le commissaire-priseur l’adjuge à 17 francs.
Les bibelots sont nombreux, et la plupart sans grande valeur, ce qui arrache aux marchands des réflexions peu respectueuses.