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POÈMES 297
Les anges disparaissent dans les flammes des bougies
et il ny a plus que les arbres
et naturellement les animaux que l'on oublie
et qui se cachent
Ces braves savent que le silence est de rigueur
à cette heure de la nuit courageuse
à cette heure où descendent les prières
et les chansons sur des échelles de coton
C'est l'heure où l'on voit aussi des yeux
qui ne veulent pas s'éteindre
immobiles comme des séraphins
Anges de Paris prête:^-moi vos ailes
préte:-;-moi vos doigts
prête:(;-moi vos mains
Faut-il que je dorme encore si longtemps
et que ma tête soit plus lourde qu'un péché
Faut-il que je meure sans un cri
dans le silence que réclament les arbres
près d'une bougie
près d'un chien endormi
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