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Page:NRF 19.djvu/135

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PROVERBES DE L’ENFER


Dans le temps des semailles, apprends ; dans le temps des moissons, enseigne ; en hiver, jouis.

Conduis ton char et ta charrue par-dessus les ossements des morts.

Le Chemin de l’excès mène au palais de la Sagesse.

La Prudence est une riche et laide vieille fille à qui l’incapacité fait la cour.

Le Désir non suivi d’action engendre la pestilence.

Le ver que coupe la charrue, lui pardonne.

Celui qui aime l’eau, qu’on le plonge dans la rivière.

Un sage ne voit pas le même arbre qu’un fou.

Celui dont le visage est sans rayons ne deviendra jamais une étoile.

Des ouvrages du temps l’Éternité reste amoureuse.

La diligente abeille n’a pas de temps pour la tristesse.

Les heures de la folie sont mesurées par l’horloge, mais celles de la sagesse, aucune horloge ne les peut mesurer.

Les seules nourritures salubres sont celles que ne prend ni nasse ni trébuchet.

Livre de comptes, toise et balance ; garde cela pour une année de disette.