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Page:NRF 19.djvu/21

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Toi, si tout le ciel embrase
La chair blonde du coteau,
Tu devines sous l’ombrage
Le sourire d’un oiseau.

Habitude, mon extase.
D’un tendre geste moqueur,
Ecarte la main brutale
Qui se pose sur ton cœur !

Doucement que l’on s’amuse,
Et le plaisir dissimule
L’univers tragédien,

L’univers sans importance
Pour une âme bien portante,
Pour un corps qui s’aime bien...

MELOT DU DY