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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/107

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LE DIABLE AU CORPS.

PHILIPPINE, gracieusement.

Mes recommandations sont fort à votre service, M. Bricon ; mais votre personne et vos manieres les rendent bien inutiles.

(Bricon sort.)





L’ABBÉ, seul avec Philippine.

À nous deux Mademoiselle la souffleteuse : nous allons nous parler, maintenant.

(Il veut l’embrasser.)
PHILIPPINE, armée des pincettes.

Osez me toucher, et je fends la tête au plus vilain bougre de la terre !

L’ABBÉ, ironiquement.

Toujours douce et polie, Mademoiselle Philippine ! — Écoutez.

PHILIPPINE.

Soit : mais parlons de loin. Qu’y a-t-il ?

L’ABBÉ.

Sur mon honneur…

PHILIPPINE, interrompant.

Oh ! quand vous parlez de votre honneur, vous n’êtes compris de personne.