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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/142

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LE DIABLE AU CORPS.

LE VICOMTE.

On le dit. — Mais que faites-vous ici, mes enfans ?

(Il chante.)

Vous m’avez bien l’air, hum, hum…

(D’un vieux vaudeville.)
LA COMTESSE.

De vouloir vous jouer un mauvais tour… Fermez, la porte, Marquise.

(La Comtesse le prend
au collet avec un sérieux affecté.)


Parlez… Monsieur, est-il vrai que…

LE VICOMTE, d’un ton badin.

Suis-je ici dans un coupe-gorge ? Miséricorde ! me voilà appréhendé au corps.

(Il chante.)

Laissez, laissez-moi partir.

(Du Maréchal-Ferrant.)
LA MARQUISE.

Le poltron ! deux femmes lui font peur !

LE VICOMTE, gaiement.

Il n’en faut souvent qu’une, mes bonnes amies. Je suis, pour le beau sexe, le champion du courage le plus intermittent…

LA COMTESSE, gaiement.

Vous en êtes accusé, Monsieur ; et c’est sur

ce