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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/153

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LE DIABLE AU CORPS.

LA MARQUISE.

Tant soit peu plus.

LA COMTESSE.

Eh ! parbleu, tout y est.

LE VICOMTE, triomphant.

Je le savais bien, moi.

(Il chante.)

Il ne faut s’étonner de rien,
Il n’est qu’un pas du mal au bien.

(Refrain d’un vaudeville.)
LA COMTESSE, lui frappant
du plat de la main sur le cul.

Songez à votre besogne, M. le musicien.

LE VICOMTE.

Qu’on est bien là ! j’y resterais volontiers toute ma vie.

(Comme il n’agit point,)
LA MARQUISE, interrompant.

Oui, sans rien faire ! Vous êtes un pietre Sire, M. le Vicomte !

(Elle se donne alors de grands mouvemens, et bientôt après elle paraît prendre beaucoup de plaisir.)

LA COMTESSE, se jettant
dans le fauteuil qui fait face.

Croyez-vous de bonne foi, vous autres, que