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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/219

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LE DIABLE AU CORPS.

LA MARQUISE, un peu confuse.

Ah ! ce garçon-là ? — Et pourquoi avez-vous quitté la Présidente ?

HECTOR.

Parce qu’il y a trois jours qu’elle est morte, Madame.

LE TRÉFONCIER.

Ils vous l’ont tuée ; c’est un fait.

LA MARQUISE.

Ne plaisantons point.

(À Hector.)


J’ai connu la Présidente, un peu Messaline il est vrai, mais bonne femme au fond.

LE TRÉFONCIER, regardant Hector.

La chronicle disait sans fond ? Mais que je n’interrompe point…

LA MARQUISE.

Je vous donnerai, mon ami, ce que vous aviez, chez la Présidente. Cela vous conviendra-t-il ? voyez…

HECTOR.

Madame est bien bonne !

(Regardant le Comte.)


D’après ce que je vois, et ce que M. le Comte m’a fait l’honneur de me dire, j’aurais volontiers celui de servir Madame à moitié moins.

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