rit. — Après avoir fait un tour de sallon, il chante :
Le charme est fait. —
(Puis il s’évente avec
son chapeau, et fait d’autres singeries, dont ces Dames
rient de bon cœur. Il revient enfin s’asseoir entre elles
deux.)
— Maintenant, charmantes, écoutez-moi : Nous passerons la soirée ensemble : mais ce sera, si vous le trouvez bon, dans ma petite maison des Boulevards.
Et pour nous proposer cette partie il fallait tant de préliminaires !
Laissez-moi vous parler. —
Tout en folâtrant, ma reine, je voulais, avant
de risquer aucune proposition, savoir, au
juste, si dans le cas où vous êtes, l’abstinence
est le régime qui vous convient. Si j’en avais
fait tout plattement la question, vous n’auriez
pas manqué de dire : « Oui, je ne veux rien ;
il ne me faut rien ; c’est une horreur ». J’aurais
contredit ; l’entêtement pour lors s’en serait
mêlé ; et, au lieu de vous déterminer à quelque
chose d’agréable, je vous aurais donné de
l’humeur : au diable, mon projet. — Plus
prudent, je suis allé tout de suite aux véritables
informations ; j’ai interrogé le tempérament
lui-même, au lieu duquel, autrement,