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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/590

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LE DIABLE AU CORPS.

NICOLE, avec humeur.

Qui est-ce ?

LA VOIX.

Faites-moi la favur d’ouvrir.

NICOLE, en fureur.

Ah ! race de vipere ! si j’ouvrais, ce serait pour te frotter comme il faut. Dis donc, infâme bardache, as-tu juré de ne me laisser aucun repos ?…

LA VOIX.

Chut, chut. — Écoutez-moi.

NICOLE, très-haut.

Va, triple-gueux. Va-t-en emboudiner le derriere de ton excrément de capucin. — Va, seringue de Satan !…

(On gratte : on frappe toujours.)
LA VOIX.

Jé né suis pas cé qué bous pensez. Au contraire…

NICOLE.

Gredins ! ne me forcez pas à me lever. — Vous avez beau, maudits embrenés, être là deux pour chercher à me faire piece. Je me fous de vous.