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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/603

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LE DIABLE AU CORPS.


bondante onction dont la donzelle venait de saucer le succulent braquemart, que la bonne créature de Nicole (assez aguerrie sur l’article, comme nous l’avons dit ailleurs) ne fit que rire du tour et s’y prêta de la meilleure grace du monde. — Après l’affaire :

NICOLE.

Avouez donc que vous êtes un bougre, M. le Chevalier ?

LE CHEVALIER.

Hé, sandis ! qui né lé déviendrait pas en l’honnur dé cé beau cul-là !

NICOLE.

À la bonne heure : mais sans tirer à conséquence.

LE CHEVALIER.

Je vais à l’instant réparer…

NICOLE, se refusant.

Non, mon cher : si vous êtes homme à mettre à tout ceci quelque suite…

LE CHEVALIER, avec feu.

Dé la suite, mon cur ! Qué jé dévienne chien si jé né démure jusqu’au jugement dernier lé trés-humble et fidele foutur dé la sublime Nicole.