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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/64

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LE DIABLE AU CORPS.

LA MARQUISE.

Quelles sont ces bagatelles ?

BRICON.

Des odeurs, des piquures de Marseille, des bonbons, des boëtes, des breloques, des cordons de cheveux, des…

LA MARQUISE.

Mais la Comtesse ne m’avait pas parlé de tout cela !

BRICON.

Madame, c’est que je prie mes pratiques de me garder le secret : autrement, les marchands me feraient des affaires.

LA MARQUISE.

Je conçois cela.

(bas à Philippine.)


Il a des yeux uniques.

PHILIPPINE, à mi-voix.

Sur ma parole, ce matois a plus d’une corde à son arc.

BRICON.

Je vends des chiens tout élevés, des serins, des perroquets, des sapajous.

LA MARQUISE.

Des sapajous ! vous m’en apporterez un demain.