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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/749

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LE DIABLE AU CORPS.

LE COMTE, lit.

5e. couple. — Le Baron Immer-Steiff : — la Vicomtesse de Chaudpertuis. —

(Parlé.)


— Sans notes ; mais je les connais tous deux ; le Baron est un grand, gros et gras Bavarois, bon buveur, bon fouteur. (Pardon, cela m’est échappé.) Mais, pardieu, la chere Vicomtesse, (à qui j’ai eu l’honneur de rendre quelques hommages) aura bientôt fait d’ajouter une lettre au nom du pauvre diable[1].

LA COMTESSE.

Cela nous passe : allez.

LE COMTE, lit.

6e. couple. Monsieur Lecker. —

(Parlé.)


— Je le connais aussi : c’est le fils d’un riche Banquier de Dresde. —

(Il lit.)


et Madame de Condouillet : note : elle fait l’étroite, et prétend n’admettre aucun homme de forte proportion à l’abordage. Mais, dix heures du jour sur le dos, elle lasse à la gamahucher trois chiens, son laquais, son coiffeur et son maître de musique.

  1. Immer-Steiff, en allemand, signifie toujours roide. — En ajoutant un N à Immer, c’est Nimmer, qui signifie jamais.