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Page:Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/782

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LE DIABLE AU CORPS.

Mme. COUPLET.

Que veux-tu ? je perds plus que toi, à tout cela… mais il faut s’en consoler.

TAPAGEAU, avec douleur.

Eh, comment, de par le diable !

Mme. COUPLET.

En buvant d’abord, et en foutant après.

TAPAGEAU.

Cela serait fort bon si je n’avais pas l’ame à l’envers… Bois donc !

(Il veut verser.)
Mme. COUPLET, refusant.

Holà !… j’ai besoin de ma tête pour là-bas ;

(Tendrement.)


mais il y a, mon fils, des coups qui n’y portent point.

                  (Tapageau boit seul, faisant semblant de ne point entendre ; elle ajoute avec humeur :)


Çà ; Monsieur fout-il ? ou ne fout-il pas ? voyons ?

(Elle se trousse.)
TAPAGEAU.

L’aze quille qui bande : on va pourtant essayer. Au surplus, si je te rate, ma mere, ne t’en prends qu’au chagrin qui me serre le cœur.