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Page:Nerciat - Les Aphrodites, 1864.djvu/198

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LES APHRODITES


Célestine. — Que Dieu le maintienne en santé ! Je vois bien maintenant que ce n’est pas à propos de rien qu’il peut soutenir au bout de son maître vit un poids de cent soixante livres pendant trois minutes. Le vicomte avait raison : un mérite de cette force est rare. Nous devons au protecteur de grands remerciements de ce qu’il a bien voulu nous adresser ce phénomène ; mais c’est à Paris qu’il faudra tirer parti de ce monsieur-là.

Madame Durut. — Pourquoi donc à Paris ?

Célestine. — Le monde qui vient ici ne donne pas trop dans ce genre brut, car, n’en déplaise à la faveur où ce quidam s’est mis auprès de toi, c’est une espèce de rustre.

Madame Durut. — Oui. J’ai surpris chez lui, par ci, par là, quelques feuillettes de bonnes dispositions : on a sitôt dressé un homme, un Gascon surtout ! Je gage qu’il n’aura pas servi deux mois quelques-

    tine. Née homme, cette madame Durut aurait pu devenir un grand général, un habile ministre.

    (Note de l’Éditeur.)