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Page:Nerciat - Les Aphrodites, 1864.djvu/532

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LES APHRODITES


sonner comme un mitré !… Quoique enfin on n’ait pas manqué de les avertir…

Dardamour. — Eh bien ?

Le Marquis. — Mal en prend à quiconque ose toucher là-bas cette corde faible. C’est alors un brouhaha ! Mauvais principes ! gens dangereux ! Pour les écarter, pour les perdre, toutes les petites bassesses des sans-culottes : suspicions hasardées, accueillies, fomentées par les bas valets, adoptées par les gobe-mouches et par quiconque croit gagner à la jugulation du plus honnête homme un de ces pas… qui pourtant, ce me semble, ne mèneront à rien…

Le Prélat. — Permettez-moi, marquis ; c’est pourtant un homme de zénie qui conduit tout cela…

Le Marquis. — Vous avez peut-être raison ; mais le génie qui tient aux lisières celui que vous imaginez, c’est notre mauvais génie, celui de nos ennemis. Je le vois qui fait à la fois des siennes à Coblentz aussi bien qu’à Paris. À bon chat bon rat, nous dira-t-il un jour…

Fessange. — Le marquis parle comme un oracle : il en a l’obscurité.