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Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/122

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En effet, elle s’approche doucement de la loge, frappe au carreau entr’ouvert :

— Que demandez-vous, mamzelle ? dit la portière. Et Phrosine part d’un éclat de rire ; et va sauter au cou de sa mère.

— Dieu me pardonne, c’est Phrosine, s’écrie la bonne femme en ouvrant de grands yeux et en retournant sa fille de tous les côtés pour mieux admirer sa parure, ou plutôt son déguisement : car elle avait maintenant l’air, la robe et la tournure d’une grande dame.

C’était l’heure de la soirée où