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Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/130

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que à laquelle on ressent le plus communément l’effet de la contagion de cette maladie Henriette attendit vainement toute la matinée sa petite compagne.

— Pourquoi donc ne vient-elle pas ? disait Henriette à sa gouvernante ; je vous en prie, ma bonne allez la chercher.

— Prenez patience mon enfant, vous la reverrez bientôt ; mais pour aujourd’hui cela n’est pas possible.

— Comment, je ne la verrai pas d’aujourd’hui ! reprit Henriette, prête à pleurer ; oh, mon Dieu ! qu’a-t-elle donc ?