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Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/140

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vais… Ah ! laissez-moi l’embrasser… je veux…

Et en parlant ainsi, Phrosine avait déjà les pieds à terre, et elle faisait tous ses efforts pour se dégager des bras de sa mère ; mais elle retomba bientôt sur son lit, épuisée par la souffrance.

Cette crise, où l’on crut qu’elle était en délire, eut cependant un effet salutaire : elle amena une faiblesse qui fut suivie de quelques heures de sommeil ; et, grâce à son âge et aux bons soins de sa mère, elle fut bientôt en état de se lever. Dès qu’elle put faire quelques pas dans la cour, on de-