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Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/174

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ce malheureux enfant dont la paresse a fait d’abord un mendiant, et plus tard un voleur.

Les larmes qui inondent le visage d’Augustin en se sentant serrer dans les bras de Jean-Louis, le dévoûment courageux du paysan pour un ami coupable, inspirent quelque pitié à l’officier conducteur de la chaîne. Il permet à Jean-Louis de rester près du prisonnier pendant le temps que les gendarmes font rafraichir leurs chevaux. C’est alors qu’il apprend comment, entraîné par les perfides conseils de Pierre Cloud, Augustin s’était servi de