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Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/189

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quilles qui chantent ; des armures, des casques comme à l’Ambigu, et puis un gros paquet de flèches qu’on ne peut pas toucher sans mourir. C’est surtout à cause de ces flèches-là que papa a défendu de nous laisser entrer dans son grand cabinet.

— Belle raison ! reprit Agénor, comme si à huit ans on n’était pas assez raisonnable pour savoir qu’il ne faut pas toucher aux flèches empoisonnées : cette défense est bonne pour toi, qui n’as que six ans, et qui n’as pas encore lu de voyages. Quand tu seras plus grande, tu verras, dans