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Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/195

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C’est ainsi qu’Agénor se donnait des airs d’autorité avec sa cousine et dans la maison de son oncle sans penser que c’était à la générosité de cet oncle qu’il devait le bonheur de demeurer chez lui, et d’être élevé comme s’il eût été son fils : car le père d’Agénor était mort sans laisser de fortune à son enfant, et M. de Berville s’était chargé du sort d’Agénor, quand le chagrin eut terminé la vie de sa mère, bien jeune encore.

Mais le tort le plus commun aux enfants est de croire que tout ce qu’on fait pour eux leur