Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/199

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tourmenté d’un écart difficile, Agénor glissait tout doucement sa petite main dans la poche de l’habit de François où se trouvait la clé du cabinet de M. de Berville. Cette clé, qui ne quittait jamais François, et qu’Agénor lui voyait serrer chaque matin dans la même poche, après avoir nettoyé le cabinet, il parvint à la soustraire facilement, car François était assis sur une banquette, et les deux pans de son habit retombaient de manière à laisser l’ouverture de la poche très visible, Quand la clé fut dans la main d’Agénor, il la