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Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/224

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— Il faut tout avouer, Agénor, si non François va mourir de faim avec toute sa famille. Ils disent tous qu’il ne survivra pas au chagrin d’être renvoyé, et j’aime mieux être grondée pendant huit jours de suite, j’aime mieux ne pas aller ce soir à l’Opéra avec maman, comme elle me l’a promis, que de causer tant de peine à un si brave homme.

— C’est cela, répond Agénor avec amertume ; va me dénoncer, et fais-moi chasser pour lui, puisque tu aimes mieux me voir dehors de la maison qu’un domestique.