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Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/29

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les leurs, aussitôt elle leur en faisait présent ; il en était quelquefois autant de ses robes et des bijoux que lui donnait sa famille. Sa montre, par exemple, avait passé dans les mains de la petite Célina, qu’Albine venait de trouver en larmes parce qu’elle avait cassé la sienne.

— Ne pleure pas, avait-elle dit ; prends celle-ci. Ta maman ne s’apercevra pas du changement, et tu ne seras point grondée ; seulement allons cacher dans un coin du jardin tous ces morceaux rompus, pour qu’on ne sache pas le malheur qui vient de t’arriver.