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Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/59

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ce en faveur d’une bonne action qui aurait pu coûter moins cher, si la prodigalité d’Albine ne l’avait pas rendue si pauvre. Mais, enfin, c’était le tort d’un bon cœur, et ceux-là sont toujours pardonnables.

On se met en marche. En traversant le petit potager, Albine, qui n’a pas encore remis son chapeau, voit un grand baquet plein d’une eau clair. Elle veut s’y mirer, et s’écrie :

— Ah ! mon Dieu ! maman ne va pas me reconnaître.

Elle se croit défigurée, tant l’absence de ses beaux cheveux