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Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/62

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tendrie, et se jette dans ses bras avec confiance.

— Je devrais te gronder, dit-elle à Albine en lui souriant, car tu aurais pu secourir ces bonnes gens sans me priver des jolis cheveux qui t’embellissaient.

— Vous m’aviez défendu de ne plus jamais vous demander d’argent.

— Pour le prodiguer, sans doute : car, tu le vois, après tout ce que tu en as eu, il t’a fallu me voler aujourd’hui ta plus belle parure, pour être charitable ; demain tu seras sans ressources contre le malheur des pau-