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Page:Nichault - Scenes du jeune age V1.pdf/85

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la pluie ayant chassé tous les autres commissionnaires du coin de la rue, il avait bien fallu avoir recours à lui.

— C’est mes bons jours à moi, ajouta-t-il en riant, que ceux-là où les chiens n’osent pas sortir ; y me vient toujours quelque pratique. Le malheur est que je ne sais pas lire, et qu’il y en a qui ne veulent pas me donner leurs lettres, de peur que je me trompe d’adresse.

— Eh bien ! il faut apprendre à lire, mon garçon.

— C’est pas la bonne volonté qui me manque, monsieur : je