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Page:Nichault - Scenes du jeune age V2.pdf/104

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gent, et celui qu’il pourrait obtenir de la générosité de sa famille. Cet impôt volontaire devait former une somme considérable dont l’emploi serait confié à Langlois, qui, sortant tous les quinze jours, avait plus qu’un autre la facilité de faire les démarches nécessaires. Malgré la discrétion observée religieusement, il y avait parmi les élèves un air de mystère qui parut suspect à Mouchardinet. Ne voyant plus acheter ni gâteaux, ni fruits, à aucun écolier les jours de promenade, il chercha ce qu’ils pouvaient faire de leur argent, et questionna