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Page:Nichault - Scenes du jeune age V2.pdf/115

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aller me jeter aux pieds du proviseur, pour obtenir la grâce de tous ces malheureux : car c’est moi seul qui les ai entraînés.

— Et il courait comme un fou vers l’escalier du dortoir, et les grands et les petits camarades le suivaient, en dépit de ce que l’on faisait pour les retenir. Langlois arrive à la porte du dortoir comme le proviseur et la garde venaient d’y entrer ; il se fait jour à travers les soldats pour venir implorer la clémence du proviseur.

— On vous a dit vrai, s’écria-t-il avec l’accent du désespoir ; oui, il existe un complot, dont j’ai