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Page:Nichault - Scenes du jeune age V2.pdf/117

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n’en connaissent pas de douce.

— Relevez-vous, dit le proviseur à Langlois, qui embrassait ses genoux ; je ne puis plus rien dans cette affaire : l’autorité en décidera, laissez-la agir.

— Qu’elle sévisse contre moi, reprenait Ernest avec l’accent du désespoir, je me soumettrai à toute la rigueur de la loi ; mais faites grâce à ces pauvres enfants qui, sans moi, n’auraient jamais eu l’idée d’une chose semblable ; ne réduisez pas à la misère ce malheureux François, qui ne sait pas le crime qu’il a commis en m’aidant à faire entrer la caisse,