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Page:Nichault - Scenes du jeune age V2.pdf/143

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nait le droit d’écouter et de parler tout le temps qu’on restait à table.

Cette vieille sœur, ainsi que l’appelait Elvina, venait d’avoir seize ans, et toute sa famille s’occupait déjà du soin de lui trouver un mari ; il s’en présentait un qui réunissait toutes les qualités essentielles à une tournure distinguée ; et qui, sans être beau, pouvait passer pour un homme agréable. Le malheur voulait que Jules le frère aîné de Léontine et d’Elvina, avait pris en grippe M. d’Artimont, et qu’il ne manquait pas une occasion de le tour-