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Page:Nichault - Scenes du jeune age V2.pdf/179

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l’air de lui appartenir, que ce n’était presque pas voler que de la garder.

À peine la robe de foulard est-elle remise à mademoiselle Elmire, qu’elle passe aussitôt dans les mains de plusieurs ouvrières, pour que la jupe en soit démontée, raccourcie et remontée. En voyant tant de personnes après cette robe, Albertine pensa qu’elle ne serait pas la seule soupçonnée si l’on venait réclamer le double louis.

Cette crainte était vaine ; madame de Verdières, ayant gagné ce soir-là plusieurs louis au wisth,