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Page:Nichault - Scenes du jeune age V2.pdf/181

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raissaient avoir la tournure et les traits de madame de Verdières. C’étaient des transes continuelles et une préoccupation qui lui faisaient mal faire la plupart des commissions dont elle était chargée ; car elle écoutait tout à travers sa pensée, ou plutôt à travers son remords.

Cependant plusieurs jours s’étant écoulés depuis le renvoi de la robe de foulard, Albertine prit confiance dans l’événement, et se dit : Puisque la chose est faite, il faut en profiter.

Alors, elle chercha dans sa tête l’emploi qu’elle pouvait faire de ses