Aller au contenu

Page:Nichault - Scenes du jeune age V2.pdf/191

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

métier avant qu’ils s’y livrent entièrement. C’est un service à leur rendre.

Pendant ces différents entretiens, que le bruit de la voiture n’empêchait point de parvenir aux oreilles d’Albertine, elle était au supplice, et commençait à trouver que les humiliations, les craintes qu’elle éprouvait, l’emportaient de beaucoup sur les plaisirs qu’elle pourrait se procurer avec sa pièce de quarante francs.

Enfin, l’omnibus s’arrêta ; et, restée seule dans la longue voiture, elle vit revenir le conducteur avec la monnaie de son louis,