Aller au contenu

Page:Nichault - Scenes du jeune age V2.pdf/202

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

si on les découvrait, elle allait être indubitablement accusée du vol. Que devenir ? où se cacher ?

Jamais enfant n’a été plus digne de pitié que la malheureuse Albertine, pendant tout le temps que dura l’inspection des poches et des sacs de tout l’atelier de couture.

Courbée en deux, sur sa petite chaise, les yeux fixés sur son ouvrage, elle n’osait faire un mouvement, tant elle avait peur d’attirer l’attention. Mais la somme était trop forte pour qu’on la soupçonnât de l’avoir détournée. Comment Albertine aurait-elle