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Page:Nichault - Scenes du jeune age V2.pdf/210

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ne veut pas s’exposer à d’autres mépris.

Enfin l’on pose les nœuds de rubans, qui sont le dernier ornement de la robe, et Albertine sort de l’atelier sous prétexte d’aller mettre ses socques. Elle monte vite à sa chambre, glisse son bras sous le traversin, et jette un cri d’effroi, qui aurait fait accourir tous les voisins, si les mansardes, vouées aux domestiques, n’étaient pas inhabitées dans le courant du jour. On devine que le sac avait disparu.

Albertine le cherche en vain : il n’est point dans la petite malle