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Page:Nichault - Scenes du jeune age V2.pdf/61

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sa mère, et fort doucement gâtée par ses grands parents ; elle pouvait à peine parler, que déjà de grandes dames et de vieux messieurs, toujours parés, s’empressaient de lui obéir, de satisfaire ses caprices. Le génie des fabricants de joujoux s’exerçait chaque jour pour lui en inventer de nouveaux. C’étaient des soins, des caresses, des présents, des plaisirs, enfin un enchantement perpétuel.

Cependant, cette petite fille, que la destinée avait fait naître au sein de la richesse et du pouvoir, connut de bonne heure la peine et