Page:Nichault - Scenes du jeune age V2.pdf/64

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reux événement, effacèrent bientôt un lugubre souvenir dans l’esprit enfantin de Caroline.

Tout annonçait en elle les plus heureuses dispositions ; elle était vive, espiègle, un peu volontaire, mais bonne et généreuse ; on en pourra juger par le trait suivant :

On la menait tous, les étés à la campagne dans une belle habitation : là, elle jouait dans le même petit jardin qui avait été planté pour le fils du plus grand homme du siècle, pour cet enfant né roi de la plus glorieuse ville du monde, enfin pour le Roi de Ro-